Nouveau PER : meilleur placement en vue de votre retraite ?

Avec l’évolution des dispositions relatives à la retraite de base – qui seront prochainement remaniées par le gouvernement – ce dernier a mis en place le nouveau produit d’épargne supplémentaire qui est le Plan d’épargne retraite ou PER.

Un produit qui se rapproche de l’assurance-vie

Comme l’assurance-vie détient le record des encours à ce jour, les contrats d’épargne actuels ont été révisés et repris en un seul avec le PER. Cela avec des conditions qui se rapprochent plus ou moins de l’assurance-vie. Rappelons néanmoins que l’objectif principal de ce produit est de verser des rentes viagères à la retraite. Pourtant, grâce aux mesures d’assouplissement qui y sont associées, la sortie en capital est désormais possible à 100%.

Le PER peut aussi être débloqué à n’importe quel moment de la phase de capitalisation, mais suivant les cinq conditions standards des anciens contrats, désormais additionnées de celle qui se rapporte à l’achat de la première résidence principale du titulaire du plan.

Quant à l’assurance-vie, elle ne permet pas véritablement de préparer la retraite puisque le déblocage des encours à tout moment est autorisé même avant l’âge de départ à la retraite.

Une meilleure gestion des versements selon l’évolution du parcours professionnel

Le parcours professionnel d’un individu peut subir des changements tout au long de sa vie. D’où l’existence de trois compartiments dans le plan : le PER individuel, le PER collectif et le PER catégoriel. Prenons un exemple.

Gérard vient d’avoir 18 ans et décide d’ouvrir un PER. Il y verse un peu d’argent quand il réussit à en placer de côté. Ce sont des versements facultatifs et volontaires qu’il place alors dans le PER individuel. Quelques années plus tard, ayant terminé ses études, Gérard décide d’entamer ses démarches pour obtenir un emploi stable et confortable. Il réussit à décrocher un poste de chargé de l’étude environnementale au sein d’une PME. Gérard a donc la possibilité de verser plus ou moins régulièrement dans son PER individuel.

Notons par ailleurs que ladite entreprise distribue aussi des participations et des intéressements en guise de rémunération en fonction des résultats obtenus. Au lieu d’ouvrir un PERCO, Gérard conserve son PER tandis que l’entreprise verse ces rémunérations dans le compartiment collectif. Gérard lui-même peut l’alimenter grâce à une partie de ses propres revenus. Quant aux cotisations obligatoires qui proviennent de son employeur, elles seront versées dans le compartiment catégoriel. Il en est de même pour les cotisations obligatoires de Gérard.

À 41 ans, ce dernier décide de créer sa propre entreprise en devenant un conseiller environnemental. Il devient alors un travailleur indépendant. Gérard peut s’abstenir d’ouvrir un contrat Madelin pour y verser ses primes : il conserve toujours son PER mais alimente à nouveau le volet « individuel ». Les encours peuvent être transférés librement dans l’un ou l’autre des compartiments – on parle alors de portabilité du produit.

Cette transférabilité est limitée entre les actuels PERCO, Madelin, PERP et Article 83. En effet, ce sont les entreprises d’assurance qui géraient ces trois derniers, tandis que c’est un gestionnaire d’actifs qui se charge de la commercialisation du PERCO. Quant au PER, il est désormais proposé par l’entreprise d’assurance et de gestion d’actifs, c’est-à-dire que les assureurs et les gérants sont libres de proposer le même PER.

Comparaison sur le pourcentage de sortie en rente et en capital

Avec les anciens contrats, la sortie en rente obligatoire est de 100% pour les produits catégoriels, 80% pour les produits individuels (PERP et Madelin) et 0% pour les contrats collectifs. Ce pourcentage a désormais été révisé avec le PER : en savoir plus sur priorite-seniors.fr.

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